De la règle au calcul, du calcul à la règle. Sylvestre Tchibindat.
I1 faut constater
qu'en matière de réglementation de
l'immigration algérienne, comme pour les autres
migrations, l'influence de la conjoncture est
primordiale. En effet, lorsque les besoins en
mains-d'uvre sont importants, le législateur
et les autorités administratives
françaises tendent à adopter une
législation libérale, alors qu'en
période de récession et de crise
économique, on parle plus volontiers de "
maîtrise de flux migratoires ". Cela s'est traduit
notamment pour les Algériens, et souvent sous
forme bilatérale. Le passage à une
immigration de type structurel à une
intégration plus ou moins conflictuelle dans une
situation d'interrogations identitaires et
socio-économiques s'est traduit progressivement
par des modifications sur le champ institutionnel et
juridique. Dans le
présent livre l'auteur s'attache à
expliciter les différents domaines juridiques et
sociaux où les Algériens disposent d'un
régime particulier. Sylvestre
TCHIBINDAT, est titulaire d'un troisième cycle de
sociologie, secrétaire général du
Centre de recherche et d'étude sur
l'Algérie contemporaine (CREAC) I1 a
collaboré sous la direction de Jacques SIMON
à la rédaction de deux ouvrages sur
l'immigration algérienne en France. Membre des
comités de rédaction de la revue Cirta et
du journal Libre Algérie , il a publié de
nombreux articles sur : l'immigration, ses aspects
sociaux, juridiques, culturels et les politiques de la
ville.
L'histoire de
l'immigration algérienne en France
nécessite une connaissance précise
écrite des relations administratives et politiques
entre l'Algérie et la France.