Juif Berbère d'Algérie
Itinéraire (1633-1963)
  Né en 1933 dans une famille 
          juive d’Algérie, l’auteur parle de son enfance marquée par les lois 
          antijuives de Vichy. Devenu, un indigène et chassé de l’école française, 
          il poursuit avec sa mère institutrice, sa scolarité dans une école juive 
          de Tiaret, jusqu’à la fin de l’Algérie pétainiste.   En 1945, 
          la victoire des Alliés n’efface pas Dresde, Hiroshima, Sétif et Guelma, 
          et l’Holocauste. Jacques Simon passe à Alger ses « bacs » et devient 
          trotskyste pour combattre l’antisémitisme, produit de la putréfaction 
          du mode de production capitaliste. L’étudiant 
          à Paris suit la crise du MTLD et après le congrès d’Hornu s’engage en 
          Algérie dans le combat du MNA pour une Assemblée constituante. Retour 
          en France, fin 1955, il milite au PCI et dans le syndicat algérien l’USTA. 
          Mobilisé, témoin à Alger de la « révolution » du 13 mai, le tribunal 
          militaire d’Alger le condamne et l’expédie dans une section spéciale 
          à Ben Zireg (Sahara). Libéré en 1960, il est meurtri par l’abandon de 
          l’Algérie au FLN, l’exode massif des Européens et le massacre des harkis. 
          Journaliste à Alger en 1963, l’instauration d’un régime policier à coloration 
          islamique l’effraie. En 1980, 
          il soutient le printemps berbère, dirige avec Ali Mécili Libre Algérie 
          et passe un doctorat d’histoire avec une thèse sur Messsali Hadj À la 
          suite de rencontres, de réflexions sur son vécu, d’articles et des 25 
          livres écrits, l’auteur estime que le judaïsme qui fut, depuis Carthage 
          une composante de l’identité berbère, ne peut disparaître. C’est pourquoi 
          il a rejoint le combat libérateur actuel des peuples berbères en défendant 
          dans le congrès amazigh (CMA) les valeurs universelles du judaïsme. Jacques 
          Simon est né en 1933 à Palat (Algérie). Il s’engage dans la lutte pour 
          l’indépendance de l’Algérie après le congrès d’Hornu, participe à la 
          construction de l’USTA. Docteur en Histoire, président du CREAC, il 
          dirige deux collections (Histoire , Politique et société) aux éditions 
          l’Harmattan  Illustration : 
          Jacques Simon avec ses parents et sa petite sœur en 1938 Jacques Simon, 
          1963 à Paris. . 
                
   
 
       
         
       
      
        
      
          
    
            
            
      